L'hymne du vent
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L'hymne du vent
Une vie, c'est une route tracé dans l'immensité. C'est un chemin, un périple ou il est question de destinée. On en chantes les exploits, les épopées Sans jamais comprendre qu'un jour cette route vas s'arrêter. Laisser moi vous contez. Ce que le vent m'a chanté. Son hymne a l'être aimé. Ses cantates au sang versé. |
Dernière édition par [Graph] Tak'rïn le Sam 18 Déc - 12:40, édité 4 fois
Tak'rïn- Graphiste
- Messages : 45
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 32
Localisation : Paris
1- Naître et renaître
Les muscles de son ventre c'étaient figés. L'esprit embrumé par la douleur, elle n'avait même plus la force de criée. A peine la force de vivre. Elle aurait put décider d'arrêter…elle aurait put dire les mots qui l'auraient soulagé de ses souffrances en tuant l'enfant…avant même qu'il ne vois le jour. Mais elle n'en avait plus la force et quand bien même elle l'aurait eu, elle ce serait tut. La vie de l'enfant importait plus que sa propre vie. Alors elle allait mourir. En donnant la vie. Une mort digne comme il en existait peu.
Le monde autour d'elle sombrait peu a peu dans le néant, les cries désespéré de son compagnon ne lui parvenait déjà plus. Seul les pleures de son enfant, sonnant comme la plus douce des mélopées la berçait encore. Hymne millénaire en l'honneur de cette vie qu'elle sentait s'enfuir par chacun du pore de sa peau. Une dernière larme s'échappa de ses yeux que la douleur rendait hagard. Une larme de joie.
Elle ne vit rien de ce qui ce passa par la suite. Les cris, les pleure et la haine aveugle qui s'empara du cœur de son compagnon, du père de son enfant. Une haine tournée vers se même enfant dont la vie en avait coûté une autre, bien plus précieuse.
Il est de ces royaumes dont le vent chante les louanges.
Dont les inébranlables citées sont parées de sculptures aux formes étranges.
Pourtant il est condamné à rester un royaume éphémère.
Paradis de passage, immuable mais temporaire.
On y naît, on en part, mais jamais ne meurt l'insouciance
De ce beau royaume que l'on nomme Enfance.
Les années s'étaient écoulées comme le sable du sablier. A peine une poignée et pourtant…
Le Kei-rin s'avança dans la pénombre du sous bois. Ses yeux d'or transperçaient les ombres comme si elles n'existaient pas. Sa voie douce et grave ne tarda pas à résonner.
"Rïn. Je sais que tu est la. Viens me voir"
Sont regard se posa sur la petite créature dont les yeux d'ambre braqué sur lui trahissait la présence. Dans la pénombre il distingua les sillons sombres que les larmes avaient tracés dans son pelage.
"Allons. Rïn…"
Il tendit la main vers l'enfant. La réaction fut immédiate. La paire d'yeux ambrés s'emplit de terreur. La créature recula encore plus loin dans les profondeurs des ténèbres du bosquet, le poile hérissé, sifflent de rage. Les yeux de l'homme s'emplirent de tristesse.
"Rïn…regarde toi ! Qu'a il fait de toi ? Tu te comportes comme une bête ! Dit moi qu'il y a encore une chance !"
Un feulement de colère lui fit comprendre qu'il était considéré comme une menace. Il recula de quelque pas, visiblement désorienté. Il recula jusqu'à la pierre plate qui ornait le centre de la petite clairière. Les feulements laissèrent place au silence.
"Rïn Ma toute petite ! Ne me dit pas qu'il ne t'a même pas apprit a parlé ! Tu me comprends au moins ? "
Pour toute réponse il put voire émergé le bout d'un museau blanc. Il savait les deux yeux fauve fixé sur lui. Un animal sauvage, voila ce a quoi il avait affaire.
"Évidement que tu me comprend… Ne serait-ce qu'au ton de ma voie…Si seulement j'avais réagit plutôt ! Tu…"
Le Kei-rin poussa un soupir. Il plongea la main dans son sac et en sortit une objet qui dans la lumière du soleil scintillait comme le diamant le plus pur. Les yeux d'or furent un instant effrayer mais bien vite la curiosité reprit le dessus. Le soleil vint éclairé un bout de museau plus grand ainsi que le bout d'une oreille.
"Si tu le veut il vas falloir venir le chercher !"
Il lui adressa un sourire paisible espérant qu'elle interpréterait son geste comme une invitation. Ce qu'elle fit. La silhouette sortit de l'ombre. Peu a peu, avec prudence, les oreilles coucher en arrière le regard captivé par le fragment d'aile. L'homme eu du mal a réprimé un hoquet d'horreur. La créature qui s'approchait était d'une maigreur effrayante. La fourrure, zébré par les coups reçus, était encore par endroit maculé de sang. Quelques blessures avait mal cicatrisés et devait être affreusement douloureuse car infecter. Comment la situation avait elle put dégénéré a se point !
L'aille si précieuse était presque a portée de main… Le petit être tendit une main tremblante de désire et de crainte. Le Kei-rin n'esquissa pas un geste. La créature bondit pour s'emparer du fragment de lumière. Il fut plus rapide, détendent tout ses muscles il l'attrapa avant qu'elle ne parvienne a s'enfuir. Les cries déchirant qu'elle laissa échappé n'avaient rien d'humain et n'exprimaient que douleur et effrois.
Il la maîtrisa rapidement et l'obligea à avaler le contenu du flacon qu'il était parvenu à extraire de son sac. Peu a peu elle cessa de se débattre avant de s'immobiliser complètement. Ses yeux d'ambre se voilèrent alors que la drogue imprégnait chaque parcelle de son corps si frêle.
Le Kei-rin saisis le corps inerte et le souleva, les larmes aux yeux, elle était tellement légère !
Il regagna la masure en contre bas d'un pas rapide. Il y pénétra.
"Je l'emmène avec moi Seran, que cela te plaise ou non."
La silhouette imposante écrouler plus qu'assise sur la chaise adossée au mur s'agita. La voie grave et peu assuré trahissait ce que les bouteilles vides autour de lui laissaient supposer, il était complètement saoul.
"Vas te faire foutre Marek. Elle reste ici."
Le dit Marek posa ses yeux d'or sur l'être à la fourrure grise avec un profond dégoût.
"Et dans ton état tu pence vraiment m'en empêcher? Regarde toi ! Tu ne tien même pas debout. "
Le Ker-rin loup se redressa avec maladresse. Sa stature imposante fit reculer Marek. Les babines de Seran se retroussèrent en un sourire ironique.
"Tu croit vraiment? Fey' Reste ici!"
Le pelage d'un roux flamboyant de Marek se hérissa de colère.
"Fey? Tu es bourré au point de confondre ta propre fille pour ma sœur ! Soit Maudit Seran! Ta folie te perdra ! J'aurais dut intervenir bien avant ! Je devrais même te tuer ! Mais cette gamine a encore besoin d'un père, même aussi miteux que toi ! Je ne comprend même pas comment Fey' a trouver la force de te faire un enfant ! Tu es une belle ordure ! Tu es seul fautif de sa mort ! Tu l'as usée jusqu'à ce qu'elle en crève ! Soit Maudit Loup !"
Seran recula sous les mots de Marek comme sous une pluie de coup. Il dut prendre appui sur le mur pour ne pas tomber. Il ne put que regarder impuissant son beau frère passé, lui enlevant tout ce qui lui restait de sa vie, de son passé. L'esprit noyer par l'alcool la douleur fut plus floue, mais pas moins douloureuse car c'était sont cœur qu'on lui arrachait une nouvelle fois. Et à travers sa folie il appela sa femme, cette femme qui avait fait de sa vie un rêve, cette femme dont la mort avait fait de lui un navire sans proue… Une épave.
Tak'rïn n'entendit rien des cries déchirant de son père. Emporter loin de lui et de ce monde qui avait été le sien pendant six ans. Bercée par le rythme lent des pas de Marek. L'esprit prisonnier d'une profonde torpeur. Incapable de penser, incapable d'avoir peur.
Le monde autour d'elle sombrait peu a peu dans le néant, les cries désespéré de son compagnon ne lui parvenait déjà plus. Seul les pleures de son enfant, sonnant comme la plus douce des mélopées la berçait encore. Hymne millénaire en l'honneur de cette vie qu'elle sentait s'enfuir par chacun du pore de sa peau. Une dernière larme s'échappa de ses yeux que la douleur rendait hagard. Une larme de joie.
Elle ne vit rien de ce qui ce passa par la suite. Les cris, les pleure et la haine aveugle qui s'empara du cœur de son compagnon, du père de son enfant. Une haine tournée vers se même enfant dont la vie en avait coûté une autre, bien plus précieuse.
Il est de ces royaumes dont le vent chante les louanges.
Dont les inébranlables citées sont parées de sculptures aux formes étranges.
Pourtant il est condamné à rester un royaume éphémère.
Paradis de passage, immuable mais temporaire.
On y naît, on en part, mais jamais ne meurt l'insouciance
De ce beau royaume que l'on nomme Enfance.
Les années s'étaient écoulées comme le sable du sablier. A peine une poignée et pourtant…
Le Kei-rin s'avança dans la pénombre du sous bois. Ses yeux d'or transperçaient les ombres comme si elles n'existaient pas. Sa voie douce et grave ne tarda pas à résonner.
"Rïn. Je sais que tu est la. Viens me voir"
Sont regard se posa sur la petite créature dont les yeux d'ambre braqué sur lui trahissait la présence. Dans la pénombre il distingua les sillons sombres que les larmes avaient tracés dans son pelage.
"Allons. Rïn…"
Il tendit la main vers l'enfant. La réaction fut immédiate. La paire d'yeux ambrés s'emplit de terreur. La créature recula encore plus loin dans les profondeurs des ténèbres du bosquet, le poile hérissé, sifflent de rage. Les yeux de l'homme s'emplirent de tristesse.
"Rïn…regarde toi ! Qu'a il fait de toi ? Tu te comportes comme une bête ! Dit moi qu'il y a encore une chance !"
Un feulement de colère lui fit comprendre qu'il était considéré comme une menace. Il recula de quelque pas, visiblement désorienté. Il recula jusqu'à la pierre plate qui ornait le centre de la petite clairière. Les feulements laissèrent place au silence.
"Rïn Ma toute petite ! Ne me dit pas qu'il ne t'a même pas apprit a parlé ! Tu me comprends au moins ? "
Pour toute réponse il put voire émergé le bout d'un museau blanc. Il savait les deux yeux fauve fixé sur lui. Un animal sauvage, voila ce a quoi il avait affaire.
"Évidement que tu me comprend… Ne serait-ce qu'au ton de ma voie…Si seulement j'avais réagit plutôt ! Tu…"
Le Kei-rin poussa un soupir. Il plongea la main dans son sac et en sortit une objet qui dans la lumière du soleil scintillait comme le diamant le plus pur. Les yeux d'or furent un instant effrayer mais bien vite la curiosité reprit le dessus. Le soleil vint éclairé un bout de museau plus grand ainsi que le bout d'une oreille.
"Si tu le veut il vas falloir venir le chercher !"
Il lui adressa un sourire paisible espérant qu'elle interpréterait son geste comme une invitation. Ce qu'elle fit. La silhouette sortit de l'ombre. Peu a peu, avec prudence, les oreilles coucher en arrière le regard captivé par le fragment d'aile. L'homme eu du mal a réprimé un hoquet d'horreur. La créature qui s'approchait était d'une maigreur effrayante. La fourrure, zébré par les coups reçus, était encore par endroit maculé de sang. Quelques blessures avait mal cicatrisés et devait être affreusement douloureuse car infecter. Comment la situation avait elle put dégénéré a se point !
L'aille si précieuse était presque a portée de main… Le petit être tendit une main tremblante de désire et de crainte. Le Kei-rin n'esquissa pas un geste. La créature bondit pour s'emparer du fragment de lumière. Il fut plus rapide, détendent tout ses muscles il l'attrapa avant qu'elle ne parvienne a s'enfuir. Les cries déchirant qu'elle laissa échappé n'avaient rien d'humain et n'exprimaient que douleur et effrois.
Il la maîtrisa rapidement et l'obligea à avaler le contenu du flacon qu'il était parvenu à extraire de son sac. Peu a peu elle cessa de se débattre avant de s'immobiliser complètement. Ses yeux d'ambre se voilèrent alors que la drogue imprégnait chaque parcelle de son corps si frêle.
Le Kei-rin saisis le corps inerte et le souleva, les larmes aux yeux, elle était tellement légère !
Il regagna la masure en contre bas d'un pas rapide. Il y pénétra.
"Je l'emmène avec moi Seran, que cela te plaise ou non."
La silhouette imposante écrouler plus qu'assise sur la chaise adossée au mur s'agita. La voie grave et peu assuré trahissait ce que les bouteilles vides autour de lui laissaient supposer, il était complètement saoul.
"Vas te faire foutre Marek. Elle reste ici."
Le dit Marek posa ses yeux d'or sur l'être à la fourrure grise avec un profond dégoût.
"Et dans ton état tu pence vraiment m'en empêcher? Regarde toi ! Tu ne tien même pas debout. "
Le Ker-rin loup se redressa avec maladresse. Sa stature imposante fit reculer Marek. Les babines de Seran se retroussèrent en un sourire ironique.
"Tu croit vraiment? Fey' Reste ici!"
Le pelage d'un roux flamboyant de Marek se hérissa de colère.
"Fey? Tu es bourré au point de confondre ta propre fille pour ma sœur ! Soit Maudit Seran! Ta folie te perdra ! J'aurais dut intervenir bien avant ! Je devrais même te tuer ! Mais cette gamine a encore besoin d'un père, même aussi miteux que toi ! Je ne comprend même pas comment Fey' a trouver la force de te faire un enfant ! Tu es une belle ordure ! Tu es seul fautif de sa mort ! Tu l'as usée jusqu'à ce qu'elle en crève ! Soit Maudit Loup !"
Seran recula sous les mots de Marek comme sous une pluie de coup. Il dut prendre appui sur le mur pour ne pas tomber. Il ne put que regarder impuissant son beau frère passé, lui enlevant tout ce qui lui restait de sa vie, de son passé. L'esprit noyer par l'alcool la douleur fut plus floue, mais pas moins douloureuse car c'était sont cœur qu'on lui arrachait une nouvelle fois. Et à travers sa folie il appela sa femme, cette femme qui avait fait de sa vie un rêve, cette femme dont la mort avait fait de lui un navire sans proue… Une épave.
Tak'rïn n'entendit rien des cries déchirant de son père. Emporter loin de lui et de ce monde qui avait été le sien pendant six ans. Bercée par le rythme lent des pas de Marek. L'esprit prisonnier d'une profonde torpeur. Incapable de penser, incapable d'avoir peur.
Tak'rïn- Graphiste
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Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 32
Localisation : Paris
2- Haine d'enfant
[Merci Aelios! ]
Le regard rougeoyant du renardeau était braqué sur la petite forme au pelage claire, il avait fait une promesse, mais il l'avait faite en sachant pertinemment qu'il ne la tiendrait pas. Mais la bafoué aussi ouvertement était impossible… Il fallait qu'il le pousse a frappé en premiers. Cela de devait pas être si dure après tout ! Il ne demandait que cela ! Il ne vivait que pour ça ! Pour la violence ! Pour la colère ! Pour la haine !
Qui ça ?
Mais lui ! L'ennemi ! L'usurpateur ! La créature roulée en boule a quelque mètre de lui ! Cette chose immonde faite de haine et de violence qui lui avait ravi ses parents ! Cet être ignoble dont il refusait de prononcé le nom depuis bientôt un an au grand damne de son père. Il avait beau lui dire : Soit gentil avec elle Rïn a beaucoup souffert avant d'arrivé ici…Tu est sont grand frère maintenant…Tu doit grandir!… Ne fait pas l'enfant!… N'a tu pas honte de faire encore ce genre de caprice a ton age!…
Il n'avait aucune envie d'écouter. D'ailleurs il n'écoutait plus. Il ferrait des caprices si cela lui chantait ! Il grandirait quand il le voudrait et pour l'instant il n'avait aucune envie de grandir ! Pas tant que le parasite serait sous sont toit.
Au début il avait crut que le cauchemar ne serait que temporaire, ces parents ne pouvant pas assumé la bête fauve qui avait débarqué sous leur toit. Mais la peur et la colère habitant le cœur de l'intrus avait semblé se calmé, s'apaiser. Et très vite elle n'avait plus quitté d'une semelle Naraya, sa mère a Lui. Passant ses journées a suivre les moindres de ses allée et venue, l'aidant parfois, au taches quotidienne… Et lui dans tout ça ? Il avait le droit a un : Vas jouer un peu dehors !
Suprême humiliation.
Ce matin encore il c'était fait remettre a cette place qu'il refusait de voir comme sienne. Il avait baissé les yeux, feignant l'obéissance mais il avait bien vue les yeux dorés de son adversaire braqué sur lui. Il avait surprit dans son regard toute la méfiance et la haine qui habitait le petit corps malingre du fennec. Il avait vue l'insulte silencieuse qu'elle lui avait adressée par ce simple regard posé sur lui…
Mais cette fois-ci s'en était trop. Elle payerait pour cette qu'elle lui avait volée…
Il avait espéré pouvoir attendre qu'elle répondes a ses provocations quotidiennes mais maintenant il ne pouvait plus attendre il lui fallait agir et maintenant ! Sont plan avait vite été élaboré. Il en avait rêvé tant de fois ! Il lui suffirait de guetter le moment où le sommeil s'emparerait d'elle… Il ramperait jusqu'à elle et l'attaquant dans son sommeil ne lui laisserait aucune chance ! Il était plus grand plus fort. Dans sont dernier sursaut de vie, elle le blesserait probablement mais il serait trop tard…il aurait vaincu… vaincu… vaincu…
Tak'Rïn rouvrit un œil et regarda autour d'elle. La demeure était paisible. Elle attrapa sa couverture et daigna enfin s'en couvrir, elle était transie. Mais elle ne pouvait pas se permettre de céder au confort tant que l'Autre était éveillé. Chaque soir était une lutte, elle sentait son regard braqué sur sa nuque, elle savait la haine habitant son cœur, elle devinait ses intentions. Alors il fallait resté éveillé, attendre encore et encore qu'il lâche prise et sombre dans ce sommeil profond si caractéristique à l'enfance. Car elle savait que si elle lâchait prise avant, il n'hésiterait pas une seule seconde a venir faire ce dont il rêvait chaque nuit quand le sommeil le prenait trop tôt. La fennec s'enroula un peu plus dans la couverture espérant rattraper le temps perdu, réchauffant ses membres dévorés par la fatigue et le froid. Quand le froid la rongeai cela lui rappelait sa vie d'avant… Celle ou l'ombre grise peuplait sa vie. L'ombre grise…sa simple présence dans sont esprit la privait du sommeil et au finale le plus dure était, une fois enrouler sous la couverture protectrice, de l'oublier. Parfois elle ne parvenait pas à s'endormir, et le soir suivant resté éveiller devenait un supplice, mais la sensation de danger était plus forte que tout. Il fallait résisté ou mourir. Car l'Ennemi n'aurai aucun scrupule.
Elle ferma de nouveau les yeux et se laissa aller, ce soir encore elle avait triomphé il lui fallait maintenant gagné de force pour le lendemain…
A la nuit succéda le jour. Marek posa sont regard sur sa protégée, qui, toutes dents dehors entamait avec entrain la montagne de nourriture qu'on lui avait servi a peine perturbé par les coups de coude de son compagnon de jeu, tout aussi affamé qu'elle.
L'animal sauvage qu'il avait arraché a son beau frère avait peu a peu laisser place a ce qu'elle aurait toujours dut être : une enfant.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent a l'égard de son cousin- un renard au pelage sombre et au regard rouge- qui avait entreprit de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Marek ne put s'empêcher de sourire. Ces deux la c'était trouvés. Maël d'un an a peine plus âgé n'avait pas vue l'arriver de sa cousine sous le toit familiale d'un très bon œil. Il faut dire que pendant quelques mois elle avait capté toute l'attention. Famélique sauvage on avait toute les peines a la civilisé suffisamment pour lui prodigué nourriture et soin sans utilisé la violence, seul langage qu'elle semblait connaître. Le renardeau éprouvé par le soudain manque d'attention, lui qui avait été le centre du monde pendant si longtemps voua à la nouvelle venue une haine farouche que Rïn sembla très vite détecter. Mais cette Haine était passée. Et maintenant tout aillait bien.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent sont l'égard alors qu'il tentait comme souvent de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Assis en bout de table Marek ne put s'empêcher de sourire. Maël lui aussi sourire, un sourire qu'il voulait amusé. Son père n devait rien soupçonner, jamais. Il marqua une pose et reprit ses attaques sournoises. Le but était simple, travailler l'ennemi au corps, l'affamé, l'affaiblir, le vaincre. Elle le bouscula de l'épaule, il lui répondis d'un coup de pied donner sous la table. Elle se tourna vers lui et le dévisagea avec ses yeux sauvages plein de fureur. Une bête voila ce qu'elle était.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent sont l'égard de son ennemis qui tentait une fois encore de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Assis en bout de table Marek sourit, un sourire bienveillant… s'il avait sut ! Le renardeau lui répondit en esquissant un sourire amusé. Elle coucha les oreilles un peu plus et manqua de peu de lui planter son couteau dans la main. Ce crotale se moquait d'elle ! D'un mouvement de l'épaule et le rejeta hors de son territoire et en quelque coup de fourchette termina son assiette. Il était hors de question qu'elle le laisse faire ! Cette nuit encore elle s'endormirait après lui ! Un coup de pied donné sous la table l'obligea a croisé son regard. Elle le dévisagea avec colère et lut dans ces yeux rougeoyant cette haine qu'elle trouvait si effrayante.
Marek se leva et après un dernier baisser a sa compagne donna le signale du départ. Ses deux adorables petits monstres se levèrent de table et le suivirent quand il sortit. Ce n'était pas la première fois qu'il les emmenait avec lui. Mais cette fois-ci plus que les autres il était inquiet. Rïn c'était calmée mais il suffisait de croisé sont regard pour voir que le bête ne demandait qu'a ressortir… et Maël en une année avait bien changé, au point qu'il peinant parfois a reconnaître son propre fils. Et puis cette nuit il avait faire un rêve étrange.
Ils marchèrent un long moment a avers bois et quand enfin ils arrivèrent au campement, Marek vit son inquiétude redoubler. Devant eux se tenait la Shaman du clan. Immobile dans la lumière du matin son pelage noir et blanc voletant au gré du vent.
Marek marchât droit devant lui espérant que ce n'était pas après lui que la Shaman en avait mais tous ses espoirs furent brisés quand la voie rauque de la vielle femme résonna dans l'air.
" Marek, mon tout petit, ne fuit pas l'inévitable. Tu en as rêvé cette nuit. Tu savait bien que tu ne pourrait m'éviter moi et ce que je représente, éternellement."
Le Kei-rin renard se figea maîtrisant avec peine le frisson d'angoisse qui lui hérissa le pelage.
"Je sais Rêveuse-mère, mais ils sont encore trop jeune et puis il n'en n'on pas besoin ! Il n'on montré aucun signe de…"
"Marek, Renard-borgne ! Quand tu te décideras à ouvrir les yeux tu comprendras que si ce n'est pas fait maintenant, il sera trop tard ! Si toi tu te refuse à nier, aucun d'eux n'est aveugle !"
Le renard se tourna vers la Chaman pour protester mais elle s'éloignait déjà tenant par la main les deux enfants. Le kei'rin jura entre ses dents et s'éloigna, de mauvaise humeur. Naraya serait furieuse quand il lui apprendrait que la Shaman avait décidé que le temps de l'initiation était venu. Et elle le serait encore plus quand il lui avouerait qu'il ne c'était pas opposé au chois de la vielle femme.
Le regard rougeoyant du renardeau était braqué sur la petite forme au pelage claire, il avait fait une promesse, mais il l'avait faite en sachant pertinemment qu'il ne la tiendrait pas. Mais la bafoué aussi ouvertement était impossible… Il fallait qu'il le pousse a frappé en premiers. Cela de devait pas être si dure après tout ! Il ne demandait que cela ! Il ne vivait que pour ça ! Pour la violence ! Pour la colère ! Pour la haine !
Qui ça ?
Mais lui ! L'ennemi ! L'usurpateur ! La créature roulée en boule a quelque mètre de lui ! Cette chose immonde faite de haine et de violence qui lui avait ravi ses parents ! Cet être ignoble dont il refusait de prononcé le nom depuis bientôt un an au grand damne de son père. Il avait beau lui dire : Soit gentil avec elle Rïn a beaucoup souffert avant d'arrivé ici…Tu est sont grand frère maintenant…Tu doit grandir!… Ne fait pas l'enfant!… N'a tu pas honte de faire encore ce genre de caprice a ton age!…
Il n'avait aucune envie d'écouter. D'ailleurs il n'écoutait plus. Il ferrait des caprices si cela lui chantait ! Il grandirait quand il le voudrait et pour l'instant il n'avait aucune envie de grandir ! Pas tant que le parasite serait sous sont toit.
Au début il avait crut que le cauchemar ne serait que temporaire, ces parents ne pouvant pas assumé la bête fauve qui avait débarqué sous leur toit. Mais la peur et la colère habitant le cœur de l'intrus avait semblé se calmé, s'apaiser. Et très vite elle n'avait plus quitté d'une semelle Naraya, sa mère a Lui. Passant ses journées a suivre les moindres de ses allée et venue, l'aidant parfois, au taches quotidienne… Et lui dans tout ça ? Il avait le droit a un : Vas jouer un peu dehors !
Suprême humiliation.
Ce matin encore il c'était fait remettre a cette place qu'il refusait de voir comme sienne. Il avait baissé les yeux, feignant l'obéissance mais il avait bien vue les yeux dorés de son adversaire braqué sur lui. Il avait surprit dans son regard toute la méfiance et la haine qui habitait le petit corps malingre du fennec. Il avait vue l'insulte silencieuse qu'elle lui avait adressée par ce simple regard posé sur lui…
Mais cette fois-ci s'en était trop. Elle payerait pour cette qu'elle lui avait volée…
Il avait espéré pouvoir attendre qu'elle répondes a ses provocations quotidiennes mais maintenant il ne pouvait plus attendre il lui fallait agir et maintenant ! Sont plan avait vite été élaboré. Il en avait rêvé tant de fois ! Il lui suffirait de guetter le moment où le sommeil s'emparerait d'elle… Il ramperait jusqu'à elle et l'attaquant dans son sommeil ne lui laisserait aucune chance ! Il était plus grand plus fort. Dans sont dernier sursaut de vie, elle le blesserait probablement mais il serait trop tard…il aurait vaincu… vaincu… vaincu…
Tak'Rïn rouvrit un œil et regarda autour d'elle. La demeure était paisible. Elle attrapa sa couverture et daigna enfin s'en couvrir, elle était transie. Mais elle ne pouvait pas se permettre de céder au confort tant que l'Autre était éveillé. Chaque soir était une lutte, elle sentait son regard braqué sur sa nuque, elle savait la haine habitant son cœur, elle devinait ses intentions. Alors il fallait resté éveillé, attendre encore et encore qu'il lâche prise et sombre dans ce sommeil profond si caractéristique à l'enfance. Car elle savait que si elle lâchait prise avant, il n'hésiterait pas une seule seconde a venir faire ce dont il rêvait chaque nuit quand le sommeil le prenait trop tôt. La fennec s'enroula un peu plus dans la couverture espérant rattraper le temps perdu, réchauffant ses membres dévorés par la fatigue et le froid. Quand le froid la rongeai cela lui rappelait sa vie d'avant… Celle ou l'ombre grise peuplait sa vie. L'ombre grise…sa simple présence dans sont esprit la privait du sommeil et au finale le plus dure était, une fois enrouler sous la couverture protectrice, de l'oublier. Parfois elle ne parvenait pas à s'endormir, et le soir suivant resté éveiller devenait un supplice, mais la sensation de danger était plus forte que tout. Il fallait résisté ou mourir. Car l'Ennemi n'aurai aucun scrupule.
Elle ferma de nouveau les yeux et se laissa aller, ce soir encore elle avait triomphé il lui fallait maintenant gagné de force pour le lendemain…
A la nuit succéda le jour. Marek posa sont regard sur sa protégée, qui, toutes dents dehors entamait avec entrain la montagne de nourriture qu'on lui avait servi a peine perturbé par les coups de coude de son compagnon de jeu, tout aussi affamé qu'elle.
L'animal sauvage qu'il avait arraché a son beau frère avait peu a peu laisser place a ce qu'elle aurait toujours dut être : une enfant.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent a l'égard de son cousin- un renard au pelage sombre et au regard rouge- qui avait entreprit de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Marek ne put s'empêcher de sourire. Ces deux la c'était trouvés. Maël d'un an a peine plus âgé n'avait pas vue l'arriver de sa cousine sous le toit familiale d'un très bon œil. Il faut dire que pendant quelques mois elle avait capté toute l'attention. Famélique sauvage on avait toute les peines a la civilisé suffisamment pour lui prodigué nourriture et soin sans utilisé la violence, seul langage qu'elle semblait connaître. Le renardeau éprouvé par le soudain manque d'attention, lui qui avait été le centre du monde pendant si longtemps voua à la nouvelle venue une haine farouche que Rïn sembla très vite détecter. Mais cette Haine était passée. Et maintenant tout aillait bien.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent sont l'égard alors qu'il tentait comme souvent de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Assis en bout de table Marek ne put s'empêcher de sourire. Maël lui aussi sourire, un sourire qu'il voulait amusé. Son père n devait rien soupçonner, jamais. Il marqua une pose et reprit ses attaques sournoises. Le but était simple, travailler l'ennemi au corps, l'affamé, l'affaiblir, le vaincre. Elle le bouscula de l'épaule, il lui répondis d'un coup de pied donner sous la table. Elle se tourna vers lui et le dévisagea avec ses yeux sauvages plein de fureur. Une bête voila ce qu'elle était.
Tak'rïn coucha les oreilles et émit un grondement sourd et menacent sont l'égard de son ennemis qui tentait une fois encore de délesté son assiette de quelques coups de fourchette. Assis en bout de table Marek sourit, un sourire bienveillant… s'il avait sut ! Le renardeau lui répondit en esquissant un sourire amusé. Elle coucha les oreilles un peu plus et manqua de peu de lui planter son couteau dans la main. Ce crotale se moquait d'elle ! D'un mouvement de l'épaule et le rejeta hors de son territoire et en quelque coup de fourchette termina son assiette. Il était hors de question qu'elle le laisse faire ! Cette nuit encore elle s'endormirait après lui ! Un coup de pied donné sous la table l'obligea a croisé son regard. Elle le dévisagea avec colère et lut dans ces yeux rougeoyant cette haine qu'elle trouvait si effrayante.
Marek se leva et après un dernier baisser a sa compagne donna le signale du départ. Ses deux adorables petits monstres se levèrent de table et le suivirent quand il sortit. Ce n'était pas la première fois qu'il les emmenait avec lui. Mais cette fois-ci plus que les autres il était inquiet. Rïn c'était calmée mais il suffisait de croisé sont regard pour voir que le bête ne demandait qu'a ressortir… et Maël en une année avait bien changé, au point qu'il peinant parfois a reconnaître son propre fils. Et puis cette nuit il avait faire un rêve étrange.
Ils marchèrent un long moment a avers bois et quand enfin ils arrivèrent au campement, Marek vit son inquiétude redoubler. Devant eux se tenait la Shaman du clan. Immobile dans la lumière du matin son pelage noir et blanc voletant au gré du vent.
Marek marchât droit devant lui espérant que ce n'était pas après lui que la Shaman en avait mais tous ses espoirs furent brisés quand la voie rauque de la vielle femme résonna dans l'air.
" Marek, mon tout petit, ne fuit pas l'inévitable. Tu en as rêvé cette nuit. Tu savait bien que tu ne pourrait m'éviter moi et ce que je représente, éternellement."
Le Kei-rin renard se figea maîtrisant avec peine le frisson d'angoisse qui lui hérissa le pelage.
"Je sais Rêveuse-mère, mais ils sont encore trop jeune et puis il n'en n'on pas besoin ! Il n'on montré aucun signe de…"
"Marek, Renard-borgne ! Quand tu te décideras à ouvrir les yeux tu comprendras que si ce n'est pas fait maintenant, il sera trop tard ! Si toi tu te refuse à nier, aucun d'eux n'est aveugle !"
Le renard se tourna vers la Chaman pour protester mais elle s'éloignait déjà tenant par la main les deux enfants. Le kei'rin jura entre ses dents et s'éloigna, de mauvaise humeur. Naraya serait furieuse quand il lui apprendrait que la Shaman avait décidé que le temps de l'initiation était venu. Et elle le serait encore plus quand il lui avouerait qu'il ne c'était pas opposé au chois de la vielle femme.
Tak'rïn- Graphiste
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3- Le sang du démon
"Ou on vas Rêveuse-Eclairée ?"
La voie de Maël était étrangement déraillée. Il avait visiblement la gorge sèche et avalait sans cesse sa salive. Sa sentait le danger, Rïn le sentait bien. Les oreilles couchées en arrière l'enfant suivait le mouvement contre ses grés. La main enfermée dans celle de la shaman.
"Il est temps que vous sortiez de l'enfance. Les esprit vous on réclamé"
Le regard de Maël s'agrandit de terreur.
"Mais papa a dit que…"
"Je sais. Mais vivre en dehors du village ne vous dispense pas de l'Initiation"
Maël se hérissa et tenta de se dérober, de regarder derrière lui, chercher son père du regard, l'appeler à l'aide. Sa peur était contagieuse, Rïn découvris les crocs et gronda. Mais malgré tout ses efforts elle ne parvins pas a échappé a la prise de la shaman. C'était comme si elle ne contrôlait plus son corps.
Ils arrivèrent à une hutte en peau dans la quelle la vielle femme les fit entré sans ménagement. La les attendait un jeune kei-rin cerf dont le bois commençait a poussé.
"Mon apprenti vas s'occupé des dernier préparatif, vous obéissez lui sans rechigner"
L'ordre claqua dans l'aire et à cet instant Rïn sut qu'elle ne pourrait pas y désobéir. C'était la première fois qu'elle était confronté a de la magie et le pouvoir de la shaman lui semblait terrifiant. Le cervidé les fit se déshabillé. Bientôt le corps de la jeune Kei-rin fut couvert de peinture rituelle. On lui donna un uniforme de chasseur. Maël a ses coter obéissait la tête basse pourtant sans regard avait changer elle surprit plusieurs fois son regard plein de cette joie malsaine qui trahissait ses mauvaises intention. De toute évidence il savait ce qu'il allait se passer et trouvait un moyen de sens réjouir. Et le fait qu'il la regarde elle ne lui présageait rien de bon.
L'apprenti les guida ensuite dans la forêt. Bientôt Rïn reconnu les troncs gréant des arbres-esprits. Un frisson d'angoisse la parcouru. La shaman les attendait la près d'un cercle de pierre gravée. Maël se tendit, le poile hérissé d'excitation, le regard décidé.
La voie de la rêveuse-mère résonna sous les arbres avec douceur, étonnamment rassurante.
"Depuis la nuit des temps nos ancêtres se servent de l'Initiation pour choisir leur futur chasseur, ceux qui sont apte à défendre nos terre. Vous n'avez cas affronter le démon, que vous le vainquiez ou qu'il vous terrasse n'a pas d'importance. Néanmoins…"
Le regard de la Shaman se posa sur Rïn qui ouvrit de grands yeux pleins d'appréhension.
"…ne buvez jamais le sang du démon ou vous en deviendrez un aussi et pour vous se sera la mort"
Les deux enfants hochèrent la tête en silence. La Shaman satisfaite leur tendis deux fioles pleines d'un liquide ambré. Ils s'en saisirent les vidèrent et entrèrent dans le cercle de pierre. Rïn s'écroula avant d'arriver au centre. Maël fit de même a peine quelques pas plus loin…
Le corbeau s'approcha en sautillant. Visiblement très intéressé par le corps inerte au poile claire. Prudent il l'observa avec méfiance. Vivant ou mort ? Il émit un croissement strident. La boulle de poile sursauta et se redressa en poussant un crie inarticulé. Ses yeux doré se posèrent sur l'oiseau qui croassa de nouveau un brin frustré, ce n'était pas tout de suite qu'il pourrais remplir sont ventre creux.
La fennec se passa la main sur les yeux et agita la tête essayant de se mettre l'esprit au claire.
Regardant autour d'elle Rïn émit un hoquet de surprise. La forêt avait littéralement changé de visage.
Elle regarda autour d'elle dépiter, aucun moyen de savoir ou elle était.
Un rire rauque se fit entendre surprise la fennec se retourna le poile hérissé.
Le rire n'en s'en fit que plus fort. Le corbeau semblait hilare.
- Allons ne me dit pas que tu est l'un de ses gamins qu'ils envoient affronté le démon ! Si ?
L'expression ébahie de l'enfant fit redoublé les rires.
- Si ! J'y croit pas ils ne comprendrons jamais ! Sais tu au moins a quoi tu vas être confronté ?
Rïn fit non de la tête. Elle avait reprit son sang froid et le fait que le corbeau se moque d'elle, de ce savoir si ignorant la vexait au plus haut point.
- Une bête immonde qui si te réduira en charpie sans l'ombre d'une hésitation ! Tu n'as aucune chance !
Le pelage du fennec se hérissa, elle retroussa les babines montrant qu'elle n'avait pas peur de la menace. Le rire du corbeau se tut, il la dévisagea la tête inclinée sur le coter le regard brillant.
-Tu causes moins que ton cousin mais ton regard me plaît bien. Allez vas je vais t'aider !
Rïn essaya a l'idée que Maël était ici, prudente elle regarda autour d'elle humant l'air étrange du lieu a la recherche de l'odeur du renard. Le regard qu'il lui avait lancer avant de rentrée dans le cercle de pierre ne présageait rien de bon.
L'inquiétude de la jeune kei-rin n'échappa pas au corbeau.
- Rassure toi il est loin. Tu as mit beaucoup plus de temps à rejoindre le monde que lui. C'est pour cette raison que nous n'avons pas de temps à perdre ! Suis-moi !
L'oiseau étendis ses ailles et pris son envole.
Rïn prise au dépourvue n'eu d'autre chois que de le suivre, de toute façon elle n'avait rien a perdre cette forêt lui était complètement étrangère.
L'oiseau volait lentement choisissant les chemins ou elle pourrai le suivre aisément mais peu a peu le rythme s'accéléra, bientôt pour ne pas le perdre Rïn dut courir, sautant au dessus des racines peinant a ne pas se faire distancé, par moment seul les croassement lugubre de son guide lui permettait de le suivre. Et soudainement se fut le silence. Rïn stoppa sa course essoufflée, les sens au aguets espérant entendre le croassement qui lui indiquerai la direction a prendre. Mais la forêt resta silencieuse. Elle n'entendait plus que le rythme de son cœur battant a son rompre dans sa poitrine et le bruit de son souffle qu'elle voyait s'envolée sous forme de buée dans l'aire feutrée du sous bois. Elle ne dit pas un mot, si le corbeau l'avait piéger il valait mieux ne pas ce faire repéré.
Silencieuse comme un ombre elle reprit sa route attentive à moindre bruit, ou moindre mouvement, jetant de bref regard vers la canopée, cherchant le corbeau. Mais il resta insaisissable.
Quand sont souffle se fut calmée elle remarqua le clapotis lointain d'un cour d'eau. Elle avait soif alors elle bifurqua et partit dans la direction du bruit. La le corbeau l'attendait perché sur la souche vers moulue d'un arbre mort.
-Félicitation ! Tu es bien meilleur que ton petit camarade ! Lui, dès qu'il m'a perdu s'en empressé de m'ordonné de revenir en m'injuriant copieusement. Il a mis des heures avant de comprendre que sa ne servait a rien de crier !
La fennec n'en tira aucune gloire. Indifférente au parole du corbeau elle s'agenouilla près de l'eau après avoir vérifier qu'aucun danger ne la guettait et s'approcha de la masse aqueuse avec précaution.
Elle bue, l'eau était fraîche tout comme l'aire, mais après la course cela lui fit du bien. L'oiseau continuait a débité son monologue dont elle ne percevait que quelque bride éparse. Il parlait de Maël.
Ou pouvait il bien être maintenant ? Le corbeau avait dit : loin mais dans ce monde étrange que signifiait vraiment ce mot ? Pensive elle se plongea dans la contemplation de son reflet. L'être trouble qui la dévisageai et qu'elle savait être elle, la fixait de ses yeux doré, sont regard était dure et sauvage, son pelage était ornée de marque rouge sang…Le constat ne tarda pas a arrivé : Ce reflet n'était pas le sien. Rïn se redressa d'un bon, le reflet n'était pas le sien ! Pas le sien !
Le rire gras du corbeau lui valut un regard assassin.
-Tien voila un point ou il a été plus rapide que toi ! Il a tout de suite vue que son corps n'était pas le sien, ou plutôt que justement il était le sien, il serait le siens. Je te présente toi-même dans quelque année !
Rïn reporta son attention sur elle. Effectivement les vêtements qu'elle portait n'étaient pas ceux qu'elle arborait dans le monde réel. Elle était plus grande, beaucoup plus grande. Elle était adulte.
-Si tu veut mon avis ce que je vois est plutôt prometteur. Maël aussi avait de l'allure. Il ferra un beau guerrier. Mais toi tu es comme ton père. Cela saute aux yeux.
Son père ? Le pelage de la Kei-Rin se hérissa. On ne lui avait plus parlé de lui depuis que son oncle était venue la cherchée. Elle était même parvenue a passé des nuit paisible sans que son ombre ne vienne la hantée. La forêt s'assombri et les oiseaux se turent.
- Hola ! Du calme ! Te met pas dans cet état la ! Ce n'était qu'un constat ! Et puis dans un sens c'est plutôt un compliment !
Un compliment ? Il appelait ça un compliment. D'un geste vif elle lui montra qu'il ferrait mieux de se taire et de passé a autre chose. Ce qu'il fit sans ce faire prier.
-Bon maintenant que tu sais qui tu es, il est temps d'aller chercher tes armes pour combattre le démon !
Rîn regarda de corbeau, ses armes ? C'est ce que Maël était parti faire quand il disait qu'il était partit loin ?
Le corbeau du lire dans ses yeux car il hocha la tête et décolla.
La Shaman était assise à l'orée du cercle de pierre. Attentive. Le cerf s'approcha et s'arrêta deux pas derrière elle en signe de respect.
"Rêveuse-Mère, pourquoi leurs sommeil dure-t-il si longtemps ?"
"Je ne sais pas… et cela m'inquiète, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas seul dans l'autre monde, c'était comme si…"
Elle ne put finir sa phrase que l'un des deux protégés poussa un hurlement inhumain. Se tordant de douleur sur le sol.
"Dieux du ciel ! Vite l'épée !"
Le cerf se précipita tandis que Maël se réveillait en hurlant. Il ne prit pas le temps de se redressé et s'éloigna je plus vite possible du corps de sa cousine. Visiblement terrifier.
"Maël que c'est il passer ?"
"Je ne savait pas ! Il nous a piégé ! Elle… Elle…"
Rïn se convulsa de nouveau hurlant toujours. La shaman avait comprit. Elle avait but le sang du démon. Le cerf revint avec l'épée. La rêveuse mère s'en saisit et pénétra le cercle de pierre, provoquant chez la jeune fennec un nouveau hurlement des plus bestial. Il n'y avait qu'une solution. La Mort de l'enfant. Avant qu'elle ne s'éveille. La shaman leva sont épée…
…La flèche vint se ficher dans son avant bras elle tomba a la renverse lâchant l'épée qui vint se fiché dans le sol a quelques centimètre de Rïn qui se tordait toujours de douleur.
Seran le regard fixe rabaissa son arc. Il descendis de la bute d'un pas rapide le regard rivé sur la forme prostrée de sa fille. Il entra dans le cercle de pierre, ce qui arracha une fois de plus un hurlement de douleur a la petite créature.
Il s'agenouilla près de l'enfant et la prit dans ses bras. Le loup gris la serra un peu plus fort contre lui en lui murmurant a l'oreille des mots qu'elle seul ne put entendre. Les cris se turent et Rïn entrouvrit les yeux qu'elle avait troublés de larme. Elle n'eut pas le temps de le reconnaître qu'elle sombrai déjà dans l'inconscient.
Seran se redressa et emportât avec lui le corps de sa fille sans que personne ne fisse quoi que ce soit pour le retenir.
La voie de Maël était étrangement déraillée. Il avait visiblement la gorge sèche et avalait sans cesse sa salive. Sa sentait le danger, Rïn le sentait bien. Les oreilles couchées en arrière l'enfant suivait le mouvement contre ses grés. La main enfermée dans celle de la shaman.
"Il est temps que vous sortiez de l'enfance. Les esprit vous on réclamé"
Le regard de Maël s'agrandit de terreur.
"Mais papa a dit que…"
"Je sais. Mais vivre en dehors du village ne vous dispense pas de l'Initiation"
Maël se hérissa et tenta de se dérober, de regarder derrière lui, chercher son père du regard, l'appeler à l'aide. Sa peur était contagieuse, Rïn découvris les crocs et gronda. Mais malgré tout ses efforts elle ne parvins pas a échappé a la prise de la shaman. C'était comme si elle ne contrôlait plus son corps.
Ils arrivèrent à une hutte en peau dans la quelle la vielle femme les fit entré sans ménagement. La les attendait un jeune kei-rin cerf dont le bois commençait a poussé.
"Mon apprenti vas s'occupé des dernier préparatif, vous obéissez lui sans rechigner"
L'ordre claqua dans l'aire et à cet instant Rïn sut qu'elle ne pourrait pas y désobéir. C'était la première fois qu'elle était confronté a de la magie et le pouvoir de la shaman lui semblait terrifiant. Le cervidé les fit se déshabillé. Bientôt le corps de la jeune Kei-rin fut couvert de peinture rituelle. On lui donna un uniforme de chasseur. Maël a ses coter obéissait la tête basse pourtant sans regard avait changer elle surprit plusieurs fois son regard plein de cette joie malsaine qui trahissait ses mauvaises intention. De toute évidence il savait ce qu'il allait se passer et trouvait un moyen de sens réjouir. Et le fait qu'il la regarde elle ne lui présageait rien de bon.
L'apprenti les guida ensuite dans la forêt. Bientôt Rïn reconnu les troncs gréant des arbres-esprits. Un frisson d'angoisse la parcouru. La shaman les attendait la près d'un cercle de pierre gravée. Maël se tendit, le poile hérissé d'excitation, le regard décidé.
La voie de la rêveuse-mère résonna sous les arbres avec douceur, étonnamment rassurante.
"Depuis la nuit des temps nos ancêtres se servent de l'Initiation pour choisir leur futur chasseur, ceux qui sont apte à défendre nos terre. Vous n'avez cas affronter le démon, que vous le vainquiez ou qu'il vous terrasse n'a pas d'importance. Néanmoins…"
Le regard de la Shaman se posa sur Rïn qui ouvrit de grands yeux pleins d'appréhension.
"…ne buvez jamais le sang du démon ou vous en deviendrez un aussi et pour vous se sera la mort"
Les deux enfants hochèrent la tête en silence. La Shaman satisfaite leur tendis deux fioles pleines d'un liquide ambré. Ils s'en saisirent les vidèrent et entrèrent dans le cercle de pierre. Rïn s'écroula avant d'arriver au centre. Maël fit de même a peine quelques pas plus loin…
Le corbeau s'approcha en sautillant. Visiblement très intéressé par le corps inerte au poile claire. Prudent il l'observa avec méfiance. Vivant ou mort ? Il émit un croissement strident. La boulle de poile sursauta et se redressa en poussant un crie inarticulé. Ses yeux doré se posèrent sur l'oiseau qui croassa de nouveau un brin frustré, ce n'était pas tout de suite qu'il pourrais remplir sont ventre creux.
La fennec se passa la main sur les yeux et agita la tête essayant de se mettre l'esprit au claire.
Regardant autour d'elle Rïn émit un hoquet de surprise. La forêt avait littéralement changé de visage.
Elle regarda autour d'elle dépiter, aucun moyen de savoir ou elle était.
Un rire rauque se fit entendre surprise la fennec se retourna le poile hérissé.
Le rire n'en s'en fit que plus fort. Le corbeau semblait hilare.
- Allons ne me dit pas que tu est l'un de ses gamins qu'ils envoient affronté le démon ! Si ?
L'expression ébahie de l'enfant fit redoublé les rires.
- Si ! J'y croit pas ils ne comprendrons jamais ! Sais tu au moins a quoi tu vas être confronté ?
Rïn fit non de la tête. Elle avait reprit son sang froid et le fait que le corbeau se moque d'elle, de ce savoir si ignorant la vexait au plus haut point.
- Une bête immonde qui si te réduira en charpie sans l'ombre d'une hésitation ! Tu n'as aucune chance !
Le pelage du fennec se hérissa, elle retroussa les babines montrant qu'elle n'avait pas peur de la menace. Le rire du corbeau se tut, il la dévisagea la tête inclinée sur le coter le regard brillant.
-Tu causes moins que ton cousin mais ton regard me plaît bien. Allez vas je vais t'aider !
Rïn essaya a l'idée que Maël était ici, prudente elle regarda autour d'elle humant l'air étrange du lieu a la recherche de l'odeur du renard. Le regard qu'il lui avait lancer avant de rentrée dans le cercle de pierre ne présageait rien de bon.
L'inquiétude de la jeune kei-rin n'échappa pas au corbeau.
- Rassure toi il est loin. Tu as mit beaucoup plus de temps à rejoindre le monde que lui. C'est pour cette raison que nous n'avons pas de temps à perdre ! Suis-moi !
L'oiseau étendis ses ailles et pris son envole.
Rïn prise au dépourvue n'eu d'autre chois que de le suivre, de toute façon elle n'avait rien a perdre cette forêt lui était complètement étrangère.
L'oiseau volait lentement choisissant les chemins ou elle pourrai le suivre aisément mais peu a peu le rythme s'accéléra, bientôt pour ne pas le perdre Rïn dut courir, sautant au dessus des racines peinant a ne pas se faire distancé, par moment seul les croassement lugubre de son guide lui permettait de le suivre. Et soudainement se fut le silence. Rïn stoppa sa course essoufflée, les sens au aguets espérant entendre le croassement qui lui indiquerai la direction a prendre. Mais la forêt resta silencieuse. Elle n'entendait plus que le rythme de son cœur battant a son rompre dans sa poitrine et le bruit de son souffle qu'elle voyait s'envolée sous forme de buée dans l'aire feutrée du sous bois. Elle ne dit pas un mot, si le corbeau l'avait piéger il valait mieux ne pas ce faire repéré.
Silencieuse comme un ombre elle reprit sa route attentive à moindre bruit, ou moindre mouvement, jetant de bref regard vers la canopée, cherchant le corbeau. Mais il resta insaisissable.
Quand sont souffle se fut calmée elle remarqua le clapotis lointain d'un cour d'eau. Elle avait soif alors elle bifurqua et partit dans la direction du bruit. La le corbeau l'attendait perché sur la souche vers moulue d'un arbre mort.
-Félicitation ! Tu es bien meilleur que ton petit camarade ! Lui, dès qu'il m'a perdu s'en empressé de m'ordonné de revenir en m'injuriant copieusement. Il a mis des heures avant de comprendre que sa ne servait a rien de crier !
La fennec n'en tira aucune gloire. Indifférente au parole du corbeau elle s'agenouilla près de l'eau après avoir vérifier qu'aucun danger ne la guettait et s'approcha de la masse aqueuse avec précaution.
Elle bue, l'eau était fraîche tout comme l'aire, mais après la course cela lui fit du bien. L'oiseau continuait a débité son monologue dont elle ne percevait que quelque bride éparse. Il parlait de Maël.
Ou pouvait il bien être maintenant ? Le corbeau avait dit : loin mais dans ce monde étrange que signifiait vraiment ce mot ? Pensive elle se plongea dans la contemplation de son reflet. L'être trouble qui la dévisageai et qu'elle savait être elle, la fixait de ses yeux doré, sont regard était dure et sauvage, son pelage était ornée de marque rouge sang…Le constat ne tarda pas a arrivé : Ce reflet n'était pas le sien. Rïn se redressa d'un bon, le reflet n'était pas le sien ! Pas le sien !
Le rire gras du corbeau lui valut un regard assassin.
-Tien voila un point ou il a été plus rapide que toi ! Il a tout de suite vue que son corps n'était pas le sien, ou plutôt que justement il était le sien, il serait le siens. Je te présente toi-même dans quelque année !
Rïn reporta son attention sur elle. Effectivement les vêtements qu'elle portait n'étaient pas ceux qu'elle arborait dans le monde réel. Elle était plus grande, beaucoup plus grande. Elle était adulte.
-Si tu veut mon avis ce que je vois est plutôt prometteur. Maël aussi avait de l'allure. Il ferra un beau guerrier. Mais toi tu es comme ton père. Cela saute aux yeux.
Son père ? Le pelage de la Kei-Rin se hérissa. On ne lui avait plus parlé de lui depuis que son oncle était venue la cherchée. Elle était même parvenue a passé des nuit paisible sans que son ombre ne vienne la hantée. La forêt s'assombri et les oiseaux se turent.
- Hola ! Du calme ! Te met pas dans cet état la ! Ce n'était qu'un constat ! Et puis dans un sens c'est plutôt un compliment !
Un compliment ? Il appelait ça un compliment. D'un geste vif elle lui montra qu'il ferrait mieux de se taire et de passé a autre chose. Ce qu'il fit sans ce faire prier.
-Bon maintenant que tu sais qui tu es, il est temps d'aller chercher tes armes pour combattre le démon !
Rîn regarda de corbeau, ses armes ? C'est ce que Maël était parti faire quand il disait qu'il était partit loin ?
Le corbeau du lire dans ses yeux car il hocha la tête et décolla.
La Shaman était assise à l'orée du cercle de pierre. Attentive. Le cerf s'approcha et s'arrêta deux pas derrière elle en signe de respect.
"Rêveuse-Mère, pourquoi leurs sommeil dure-t-il si longtemps ?"
"Je ne sais pas… et cela m'inquiète, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas seul dans l'autre monde, c'était comme si…"
Elle ne put finir sa phrase que l'un des deux protégés poussa un hurlement inhumain. Se tordant de douleur sur le sol.
"Dieux du ciel ! Vite l'épée !"
Le cerf se précipita tandis que Maël se réveillait en hurlant. Il ne prit pas le temps de se redressé et s'éloigna je plus vite possible du corps de sa cousine. Visiblement terrifier.
"Maël que c'est il passer ?"
"Je ne savait pas ! Il nous a piégé ! Elle… Elle…"
Rïn se convulsa de nouveau hurlant toujours. La shaman avait comprit. Elle avait but le sang du démon. Le cerf revint avec l'épée. La rêveuse mère s'en saisit et pénétra le cercle de pierre, provoquant chez la jeune fennec un nouveau hurlement des plus bestial. Il n'y avait qu'une solution. La Mort de l'enfant. Avant qu'elle ne s'éveille. La shaman leva sont épée…
…La flèche vint se ficher dans son avant bras elle tomba a la renverse lâchant l'épée qui vint se fiché dans le sol a quelques centimètre de Rïn qui se tordait toujours de douleur.
Seran le regard fixe rabaissa son arc. Il descendis de la bute d'un pas rapide le regard rivé sur la forme prostrée de sa fille. Il entra dans le cercle de pierre, ce qui arracha une fois de plus un hurlement de douleur a la petite créature.
Il s'agenouilla près de l'enfant et la prit dans ses bras. Le loup gris la serra un peu plus fort contre lui en lui murmurant a l'oreille des mots qu'elle seul ne put entendre. Les cris se turent et Rïn entrouvrit les yeux qu'elle avait troublés de larme. Elle n'eut pas le temps de le reconnaître qu'elle sombrai déjà dans l'inconscient.
Seran se redressa et emportât avec lui le corps de sa fille sans que personne ne fisse quoi que ce soit pour le retenir.
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L'ombre du Corbeau
Marek faisait les cent pas devant la cabane quand le grand loup arriva, Rïn toujours assoupie dans les bras. Le renard les regarda approcher, sont regard inquiets braqué sur le petit corps a la fourrure claire se tordant les doigt avec inquiétude.
Seran devança la question qui brûlait le regard de son beau frère et laissant sa voie dure et froide résonner dans l'aire.
"Je suis arriver trop tard… Elle a but…"
Marek ne dit pas un mot mais sont regard s'emplit de larme. Il se passa la main sur le visage pour cacher son désarroi.
"Marek… je ne la laisserait pas partir aussi facilement, j'ai perdue sa mère. Je ne les laisserait pas prendre ma fille"
"Et que pence tu faire! On eu de la chance! Quand je suis arrivé tu étais sobre mais quand il viendront eux! Sa feras comme quand j'ai récupéré Rïn! Si tu ne la re-transforme pas en animal sauvage! Alors si c'est ça que tu appelle la protéger, mieux vaudrait qu'elle meurt tout de suite!"
Pour appuyer ses dires le renard sortit un poignard de nulle part et adopta un posture de combat. Seran le jaugea de haut en bas avec dédain. Il grogna et son poile se hérissa. Il savait le renard incapable dépassé a l'acte pourtant sont regard scintilla de haine. Marek recula d'un pas sachant pertinemment que le loup était capable de le tuer sans le moindre état d'âme…après tout lui aussi avait but le sang du démon et y avait survécu.
"Que vas-tu faire alors? Rester ici et repousser leur assaut tout en gérant les crises qui vont assaillir la gamine? On est même pas sure qu'elle y survive! Regard la! Elle est si frêle!"
Le regard de Seran se posa sur le corps gracile de sa fille dont le pelage aux couleurs de désert était assombri par la sueur. Il sembla réfléchir a toute vitesse avant que son regard ne s'éclaire soudainement. Il s'avança et déposa le corps de la gamine dans les bras de Marek qui laissa échappé un hoquet de surprise. Le loup entra dans la maisonnette et en sortit quelque seconde plus tard. Un sac sur le dos, un arque et un carquois plein de flèche a la main.
"Je la ramène a Iradon"
"Quoi? A Iradon! Mais as-tu seulement la moindre idée de la route qui nous sépare d'Iradon! Je te signale qu'on n'est pas exactement sur le territoire Kei-rin!"
"Justement, sa me laissera le temps de la soignée. Quand les montagne du Temmos se profilerons soit elle sera morte soit elle… "
"Sera comme toi! Je suis désoler mais je ne suis pas sure d'aimer tes solutions! Je vais la prendre avec moi je trouverais bien un moyen de…"
Seran se jeta sur le renard et l'attrapa par le col avec une force insoupçonné.
"Prend garde a tes propos renard. Je ne me laisserait pas insulté par un vulgaire marchand! Tu sais aussi bien que moi ce que signifie que d'être pris sous l'Ombre du corbeau! Corbeau n'est pas un inconscient tu le connaît tout comme moi! Après tout c'est toi qui m'a fait boire de sang de démon!Tu ne l'a pas oublier j'espère!"
Le ton du loup était dure et plein de reproche. Malgré sa fourrure rousse Marek pâlit visiblement. Il hocha la tête le regard rongé par le remord. Seran le lâcha et reprit le corps flasque de l'enfant assoupi.
Le loup tourna le dos a sa masure et se mit en marche suivit de près par sont beau frère.
Ils marchèrent en silence un grand moment cote a cote comme ils l'avait fait jadis. C'est Marek qui rompit le silence captant au passage l'attention de Seran en se raclant la gorge.
"Je…Je suis vraiment désoler tu sais…"
"Je sais. Mais si c'est pour me dire que tu n'aurais jamais crut que l'histoire se répèterait ainsi, que tu ne voulait qu'on lui fasse du mal! Que tu n'aurais jamais crus que Maël lui ferais boire et que tu regrette vraiment et que si tu avait sut le jour ou tu est venue la cherchée tu me l'aurais laisser. Ce n'est pas la peine. Je sais. Mais si ça peut te rassuré je t'aurais laisser partir avec elle de toute façon"
Marek se figea. Visiblement choqué. Seran s'arrêta et le dévisagea avec une expression moqueuse.
"Que croit tu? Que Corbeau m'a oublier? Mes rêves lui appartienne toujours! Tu sais ce qui c'est passer parce que je vous ai laissé partir. Moi je sais ce qui se serais passer si je ne l'avait pas fait. Et croit moi le ciel de ce présent-ci est bien meilleurs. Pour nous, comme pour elle."
Le regard du Loup se posa sur le corps du fennec. Ils reprirent la route. Au crépuscule les deux hommes avait rejoint les abords de la forêt. Ils se séparèrent sans un mot après avoir échangé un regard et un salut sans fioriture. Le loup allait marché toute la nuit, et tout le jour suivant. Mettant le plus de distance possible entre lui et toute forme de civilisation. Trois jours… trois jour c'était le temps qu'il lui restait avant que les crise ne reprenne. D'ici la autant avancer et dormir... Car le sommeil deviendrai difficile quand les crises commencerais.
Seran devança la question qui brûlait le regard de son beau frère et laissant sa voie dure et froide résonner dans l'aire.
"Je suis arriver trop tard… Elle a but…"
Marek ne dit pas un mot mais sont regard s'emplit de larme. Il se passa la main sur le visage pour cacher son désarroi.
"Marek… je ne la laisserait pas partir aussi facilement, j'ai perdue sa mère. Je ne les laisserait pas prendre ma fille"
"Et que pence tu faire! On eu de la chance! Quand je suis arrivé tu étais sobre mais quand il viendront eux! Sa feras comme quand j'ai récupéré Rïn! Si tu ne la re-transforme pas en animal sauvage! Alors si c'est ça que tu appelle la protéger, mieux vaudrait qu'elle meurt tout de suite!"
Pour appuyer ses dires le renard sortit un poignard de nulle part et adopta un posture de combat. Seran le jaugea de haut en bas avec dédain. Il grogna et son poile se hérissa. Il savait le renard incapable dépassé a l'acte pourtant sont regard scintilla de haine. Marek recula d'un pas sachant pertinemment que le loup était capable de le tuer sans le moindre état d'âme…après tout lui aussi avait but le sang du démon et y avait survécu.
"Que vas-tu faire alors? Rester ici et repousser leur assaut tout en gérant les crises qui vont assaillir la gamine? On est même pas sure qu'elle y survive! Regard la! Elle est si frêle!"
Le regard de Seran se posa sur le corps gracile de sa fille dont le pelage aux couleurs de désert était assombri par la sueur. Il sembla réfléchir a toute vitesse avant que son regard ne s'éclaire soudainement. Il s'avança et déposa le corps de la gamine dans les bras de Marek qui laissa échappé un hoquet de surprise. Le loup entra dans la maisonnette et en sortit quelque seconde plus tard. Un sac sur le dos, un arque et un carquois plein de flèche a la main.
"Je la ramène a Iradon"
"Quoi? A Iradon! Mais as-tu seulement la moindre idée de la route qui nous sépare d'Iradon! Je te signale qu'on n'est pas exactement sur le territoire Kei-rin!"
"Justement, sa me laissera le temps de la soignée. Quand les montagne du Temmos se profilerons soit elle sera morte soit elle… "
"Sera comme toi! Je suis désoler mais je ne suis pas sure d'aimer tes solutions! Je vais la prendre avec moi je trouverais bien un moyen de…"
Seran se jeta sur le renard et l'attrapa par le col avec une force insoupçonné.
"Prend garde a tes propos renard. Je ne me laisserait pas insulté par un vulgaire marchand! Tu sais aussi bien que moi ce que signifie que d'être pris sous l'Ombre du corbeau! Corbeau n'est pas un inconscient tu le connaît tout comme moi! Après tout c'est toi qui m'a fait boire de sang de démon!Tu ne l'a pas oublier j'espère!"
Le ton du loup était dure et plein de reproche. Malgré sa fourrure rousse Marek pâlit visiblement. Il hocha la tête le regard rongé par le remord. Seran le lâcha et reprit le corps flasque de l'enfant assoupi.
Le loup tourna le dos a sa masure et se mit en marche suivit de près par sont beau frère.
Ils marchèrent en silence un grand moment cote a cote comme ils l'avait fait jadis. C'est Marek qui rompit le silence captant au passage l'attention de Seran en se raclant la gorge.
"Je…Je suis vraiment désoler tu sais…"
"Je sais. Mais si c'est pour me dire que tu n'aurais jamais crut que l'histoire se répèterait ainsi, que tu ne voulait qu'on lui fasse du mal! Que tu n'aurais jamais crus que Maël lui ferais boire et que tu regrette vraiment et que si tu avait sut le jour ou tu est venue la cherchée tu me l'aurais laisser. Ce n'est pas la peine. Je sais. Mais si ça peut te rassuré je t'aurais laisser partir avec elle de toute façon"
Marek se figea. Visiblement choqué. Seran s'arrêta et le dévisagea avec une expression moqueuse.
"Que croit tu? Que Corbeau m'a oublier? Mes rêves lui appartienne toujours! Tu sais ce qui c'est passer parce que je vous ai laissé partir. Moi je sais ce qui se serais passer si je ne l'avait pas fait. Et croit moi le ciel de ce présent-ci est bien meilleurs. Pour nous, comme pour elle."
Le regard du Loup se posa sur le corps du fennec. Ils reprirent la route. Au crépuscule les deux hommes avait rejoint les abords de la forêt. Ils se séparèrent sans un mot après avoir échangé un regard et un salut sans fioriture. Le loup allait marché toute la nuit, et tout le jour suivant. Mettant le plus de distance possible entre lui et toute forme de civilisation. Trois jours… trois jour c'était le temps qu'il lui restait avant que les crise ne reprenne. D'ici la autant avancer et dormir... Car le sommeil deviendrai difficile quand les crises commencerais.
Dernière édition par [Graph] Tak'rïn le Dim 19 Déc - 8:35, édité 1 fois
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